Si c’était facile, tout le monde le ferait

Rita, qui nous a récemment rejoints en tant qu’assistante de back-office, est entrée dans notre organisation il y a un mois. Lors de son entretien d’embauche, je lui ai raconté mon histoire habituelle sur le monde dans lequel elle allait se retrouver. On l’aime ou on le déteste, compte tenu de la complexité et de la diversité de l’industrie du recyclage. Je termine toujours cette histoire en disant « mais si c’était facile, tout le monde le ferait ». Ceci pour indiquer qu’aucun jour n’est semblable à un autre et que nous sommes constamment en mouvement.

Ces derniers mois, cette complexité n’a fait que croître. Le flux de lois et de règlements en provenance de notre pays et surtout de l’Europe semble inépuisable. Ces mesures sont nécessaires, mais ne sont pas toujours acceptées par tous. En outre, de nombreux détails cruciaux doivent encore être réglés. Tout cela dans le but de rendre notre industrie du recyclage plus mature et de créer un modèle durable.

Ces dernières années, nous avons déjà beaucoup progressé dans le domaine du recyclage des matières plastiques. Nous savons que c’est possible et nous avons posé des bases solides. L’heure est maintenant à l’innovation : développer de nouvelles techniques de recyclage, rendre les processus plus efficaces, trouver de nouvelles utilisations pour les matériaux recyclés, atteindre des taux de recyclage plus élevés et des réductions de CO2 plus importantes. La liste des possibilités est infinie. Pour en revenir à l’histoire de Rita, je lui ai dit ceci : « Rita, il est clair que nous ne savons pas encore exactement comment nous allons réaliser tout cela, mais c’est précisément la raison pour laquelle nous avons besoin de gens compétents ». En disant cela, j’ai cru voir une lueur dans ses yeux et nous avons su qu’elle conviendrait parfaitement à notre organisation et à ce secteur. La complexité de notre secteur fait de chaque collègue un spécialiste dans son domaine. Je suis encore quotidiennement étonné par la quantité de connaissances dont nous disposons en interne. Cela vaut pour nous, mais aussi pour l’ensemble du secteur.

Il est important que ces spécialistes partagent leurs connaissances au sein de leur propre organisation. Mais il est probablement encore plus important d’appliquer ces connaissances en coopération avec d’autres maillons de la chaîne. C’est le cas, par exemple, des experts néerlandais en recyclage de NRK, qui ont récemment uni leurs forces pour élaborer un protocole permettant d’obtenir le statut de fin de déchet. Les initiatives de ce type peuvent émaner d’associations sectorielles, mais aussi d’autres formes de collaboration telles que les propriétaires de marques (brandholders), les fabricants, les distributeurs, les recycleurs, les collecteurs de déchets, etc. Plus le défi est complexe, plus nous devons partager nos connaissances pour avoir un impact réel. Nous devons travailler ensemble pour assurer un avenir durable à chacun d’entre nous. En résumé, la coopération en chaîne dans l’industrie du recyclage n’est pas seulement un défi, c’est aussi une nécessité. C’est notre engagement dans ce secteur qui nous permettra de poursuivre notre croissance et de contribuer à un avenir durable pour tous. Ensemble, nous pouvons transformer l’industrie du recyclage et avoir un impact positif sur notre planète. Une tâche difficile. Mais comme nous l’avons déjà dit :

Si c’était facile, tout le monde le ferait.