Et si … les logiciels n’étaient pas chers et complexes ?

Numérisé en un rien de temps

Le secteur des déchets et du recyclage comporte un large éventail de processus et encore plus de réglementations auxquelles il est soumis. Il n’est pas facile de trouver un progiciel qui transforme cette complexité en commodité numérique. Et pourtant, c’est exactement ce que fait ScrapTrade. « Nous avons lancé le progiciel à la demande d’un ferrailleur qui cherchait un logiciel adapté à ses activités. Le fait de passer trois jours sur le chantier et dans les bureaux nous a permis de comprendre tout ce qui était en jeu. Nous avons tout de suite su que nous pouvions aider l’ensemble du secteur avec cette solution », confie Peter Correwyn, chef de projet chez le développeur Dnovo-Solutions bv.

ScrapTrade a commencé par le commerce de la ferraille, mais peu à peu, les entreprises de traitement des déchets et de recyclage qui traitent d’autres flux reconnaissent également la valeur ajoutée du progiciel. « Les matériaux qu’elles traitent peuvent être différents, mais pas les rapports obligatoires et les autres aspects administratifs. Songez à MATIS, au formulaire d’identification numérique, à la facturation UBL qui se met en place… Ces éléments sont les mêmes pour toutes les entreprises de traitement des déchets et de recyclage, et sont intégrés en standard dans notre progiciel. C’est pourquoi nous ne nous limitons plus au seul commerce de la ferraille. Dans un premier temps, nous conserverons le nom de ScrapTrade, en raison de notre solide réputation. À terme, le nom pourra être adapté à l’activité en question : PaperTrade, RecyTrade … les noms de marque ont déjà été réservés. »

Mais qu’est-ce qui fait de ScrapTrade un logiciel si recherché dans le monde du recyclage ? « La numérisation dans ce secteur bat son plein, mais elle est surtout motivée par les nouvelles obligations imposées aux entreprises. C’est pour­quoi nous entretenons une relation d’amour-haine avec l’OVAM », souligne Peter Correwyn avec un clin d’œil. « D’une part, nous promettons à nos clients qu’ils disposeront toujours d’un progiciel à jour en termes de législation. En raison des nombreux changements intervenus ces dernières années, cela nous a occasionné plus de travail de programmation qu’à l’accoutumée. Mais cela nous a permis de nous assurer que même lorsque la législation MATIS demandait des données rétroactives, nos clients pouvaient les sortir de leur système d’une simple pression, pour ainsi dire. D’un autre côté, toute cette législation signifie que tout le monde doit se préoccuper de la numérisation. »

Les personnes qui s’inscrivent à ScrapTrade con­s­tatent toutefois que la peur de la numérisation, souvent présente, est totalement injustifiée. Peter Correwyn : « Grâce à la facilité d’utilisation. Chaque écran est développé en fonction d’un utilisateur spécifique, un ouvrier opérant un pont-bascule a des exigences et des besoins différents de ceux d’un employé administratif. »

ScrapTrade est très modulaire. « Pour une version de base, nous n’avons besoin que des données de l’entreprise, des listes de matériaux et de prix, et des codes EURAL du client. Si des liens avec des ponts-bascules, des progiciels de comptabilité, etc. sont nécessaires, il suffit d’activer les bons modules et de tout personnaliser en fonction des souhaits du client. S’il souhaite encore quelque chose de plus, nous développons ce qui est nécessaire en interne. Pour l’essentiel des activités de recyclage, aucune adaptation du progiciel n’est nécessaire et le client peut être opérationnel quelques semaines plus tard. »

Le résultat est un flux entièrement connecté au sein des entreprises de traitement des déchets et de recyclage. « Et cela facilite grandement les choses. En fait, pour tout, MATIS, EID, EIM, UBL … vous avez besoin des mêmes données, encore et encore, qui sont également nécessaires pour un bon de livraison. Avec nous, vous les saisissez une seule fois et tout est lié et rempli automatiquement. La seule chose que les entre­prises doivent ensuite introduire est de savoir si elles effectuent elles-mêmes le transport ou non. Tout le reste, y compris les rapports, est réglé automatiquement. Cela signifie un gain de temps substantiel et une marge d’erreur beaucoup plus faible pour un investissement que toute PME peut se permettre. Chez nous, les abonnements commencent à partir de 286 euros par mois », conclut Peter Correwyn.