Les réussites et les fiascos dans chaque maillon de l’économie circulaire

Dans une économie circulaire, le recyclage est central, de sorte que les produits (et leurs composants) trouvent toujours une application utile. Cela n’est possible qu’en adoptant une approche réfléchie aux différentes étapes du cycle de vie d’un produit. Il existe de nombreux exemples d’économie circulaire en Belgique: des développeurs de produits qui prêtent attention à l’éco-conception, des entreprises qui fabriquent des produits avec des matériaux recyclés, des initiatives qui encouragent la collecte sélective de différents types de déchets… Mais pour chacun de ces bons exemples, il existe également de nombreux exemples de fiascos. Chaque année, des milliards de tonnes de nouveaux produits qui ne sont pas recyclables, qui n’utilisent pas de matériaux sélectifs, qui ne font pas l’objet d’une collecte sélective, continuent à arriver sur le marché mondial… Cette rubrique montre, pour chaque maillon de l’économie circulaire, quelques belles réalisations et aussi quelques défis, ou en d’autres termes : les réussites et les fiascos.

Avec son produit NT, Derbigum a développé une gamme de membranes d’étanchéité de toiture, de sous-couches et de colles 100% recyclables et composées de 25% à 30% de matières premières recyclées. En outre, les membranes d’étanchéité sont reprises pour être recyclées à la fin de leur vie.

Il existe de nombreux exemples d’emballages de boissons qui passent à ­travers les mailles du filet du recyclage. Dans le cadre du recyclage du verre, les bouteilles noires sont qualifiées de pierre et non de verre en raison de leur couleur. Les bouteilles en plastique aux couleurs exotiques sont recyclables, mais ne sont pas recyclées car la demande pour ces couleurs est trop faible.