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Les exigences de ­qualité, ­principal écueil pour les déchets  de verre de chantiers
Au fil du temps, des innovations systématiques ont été apportées à Lummen pour optimiser les processus de triage.

Les exigences de ­qualité, ­principal écueil pour les déchets de verre de chantiers

Il y a très longtemps, les déchets n’étaient que des ordures. Aujourd’hui, ils représentent une matière première précieuse. Le verre en est un très bon exemple. Les avantages environnementaux sont suffisants pour inciter l’industrie du verre à rechercher du calcin de verre de qualité. Une recherche qui les amène souvent chez GRL. En tant que leader du marché belge du recyclage du verre, l’entreprise sise à Lummen est bien placée pour nous informer des principaux défis liés au traitement des déchets de verre post-consommation.

La demande de calcin recyclé provenant du verre plat est énorme.

Du transport du verre au recyclage du verre. Tel est le trajet que suit GRL (Glass Recycling & Logistics), qui a commencé à trier le verre dans les années 1980. « À cette époque, le tri et le recyclage n’en étaient qu’à leurs balbutiements, mais la valeur du verre en tant que matériau était déjà reconnue. Au fil du temps, des innovations systématiques ont été apportées ici, à Lummen, pour optimiser davantage les processus de tri. Un investissement constant dans les nouvelles technologies pour obtenir un produit fini encore meilleur », confie Martine Meuws, directrice générale-administratrice. Ceci a fait de GRL un pionnier du recyclage du verre et un leader du marché en Belgique, ce qui n’a pas échappé non plus au prestataire de services allemand actif dans le recyclage, l’assistance et l’eau, Remondis. En 2016, l’entreprise a été absorbée par le groupe, un soutien substantiel pour se concentrer davantage sur l’innovation et le développement. « Le calcin que nous fabriquons est de la plus haute qualité.   

En gérant également la logistique en interne, nous pouvons veiller à ce qu’aucune contamination ne se produise et à ce que la qualité soit garantie jusque chez le client. »

GRL, dont le siège est à Lummen, peut se targuer d’être le leader du marché belge du recyclage du verre.

Assez critiques 

GRL emploie environ 75 collaborateurs sur deux sites, à Lummen et à Beerse. Étant l’un des rares recycleurs de verre, GRL place le verre bombé et le verre plat sur la même ligne de tri, mais bien sûr dans des lots strictement séparés. « Pourquoi pas ? Nous avons la capacité et le savoir-faire requis », justifie Meuws. Environ un quart du volume de 200 000 tonnes traité annuellement par GRL est constitué de verre plat. Il provient principalement de l’industrie et, dans une mesure limitée, des parcs de recyclage. Pour l’instant, la part du verre plat qui provient des chantiers reste quasi inexistante. « Les exigences de qualité que nous nous fixons pour les flux entrants constituent la principale pierre d’achoppement. Nous sommes assez critiques », concède Meuws. « Le CPP (céramique, pierre, porcelaine) n’entre absolument pas dans notre production. En raison de leur densité, nous rencontrons des difficultés à les enlever. Des matériaux qui, malheureusement, ne peuvent pas être évités dans des conteneurs mixtes sur un chantier. Aujourd’hui, il n’existe pas non plus d’obligation légale ou d’incitation financière à collecter le verre comme un flux séparé sur le chantier. »

Environ un quart des 200 000 tonnes traitées annuellement par GRL sont constituées de verre plat.

Travailler ensemble 

Néanmoins, aucune entreprise de la chaîne de production du verre, des entreprises de recyclage aux producteurs de verre, ne peut ignorer le potentiel du verre plat issu de la construction et de la démolition. « L’appétit pour le calcin recyclé provenant du verre plat est énorme », concède Meuws. « Les volumes que nous pourrions trouver sur les chantiers contribueraient déjà largement à satisfaire cet appétit. Mais pour trouver des solutions viables, il s’agira d’obtenir l’adhésion de l’ensemble de la chaîne. Les fabricants de verre devront s’adapter quelque part. En effet, toutes les applications ne requièrent pas la meilleure qualité de calcin de verre. En tant que recycleurs, nous devrons examiner comment ajuster les tolérances dans notre production pour être moins affectés par le CPP. Et pour terminer, nous devrons certainement nous réunir avec le secteur de la construction afin de le sensibiliser et de souligner l’importance d’avoir un flux le plus propre possible. Aujourd’hui, nous nous cassons peut-être les dents sur la question, mais demain, nous devrons être capables de fabriquer un bon produit à partir de déchets de verre post-consommation. C’est ce que nos clients attendent de nous. »   

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