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Les entreprises belges actives dans le recyclage et la gestion des déchets demandent de la flexibilité pour lutter contre la crise énergétique
Les entreprises belges actives dans le recyclage et la gestion des déchets demandent de la flexibilité pour lutter contre la crise énergétique.

Les entreprises belges actives dans le recyclage et la gestion des déchets demandent de la flexibilité pour lutter contre la crise énergétique

La crise énergétique se fait de plus en plus ressentir. Non seulement les familles sont en difficulté, mais les entreprises également. De nombreuses entreprises ne sont plus capables de garder la tête hors de l’eau en raison des coûts élevés de l’énergie et décident donc d’arrêter leur production. Et cela dans différents secteurs. 

Les coûts énergétiques atteignent également des niveaux sans précédent dans le secteur belge des déchets et du recyclage. L’année dernière, nos membres ont vu le coût de l’électricité augmenter de 100 à 200 % et celui des combustibles fossiles de 50 à 100 %. 

Cependant, nos entreprises font partie de la solution. D’une part en réutilisant les matériaux, et, d’autre part en récupérant l’énergie de certains résidus de recyclage.

Biogaz, biovapeur et énergie provenant des déchets sont des solutions durables et locales

Nombreux sont nos membres disposant de la technologie (par exemple, des installations de biométhanisation ou encore des décharges avec cogénération) et de la capacité de produire du biogaz, de la biovapeur et de l’électricité à partir de déchets. Une alternative locale et durable qui réduit la nécessité d’importer du gaz fossile et coûteux.

La production à partir de matériaux recyclés est plus efficace sur le plan énergétique

De plus, les matériaux recyclés sont beaucoup plus économes en énergie que les matières premières vierges. Par exemple, il faut 83 % d’énergie en moins pour recycler le PET que pour le produire à partir des matières premières vierges. Le recyclage de l’aluminium permet d’économiser 95 % de l’énergie nécessaire à la production primaire. Le recyclage du papier, quant à lui, permet d’économiser 40 % d’énergie. Et ainsi de suite. 

Des gains énergétiques qui se traduisent par une baisse des coûts, mais aussi par une réduction des émissions de CO2.

Pas de fonds, mais de la flexibilité

C’est pourquoi nous demandons aux gouvernements de laisser les entreprises actives dans la gestion des déchets et du recyclage jouer pleinement leur rôle. Nous ne demandons pas de fonds supplémentaires, mais de la flexibilité :

  • Veiller à ce que le règlement européen sur les transferts de déchets (WSR) permette aux matériaux recyclés de circuler librement, en leur offrant toutes les opportunités du marché et en faisant une concurrence loyale aux matières premières vierges. Voir notre note de position sur les transferts de déchets.
  • Maximiser l’incorporation de matériaux recyclés dans les nouveaux produits (contenu recyclé) afin que les entreprises diminuent leurs besoins en énergie pour faire fonctionner leurs processus de production.
  • Les taxes environnementales doivent être utilisées pour soutenir la transition vers une économie circulaire, à faible émission de carbone, et non pour renflouer les budgets. La réduction des prélèvements sur les résidus PST en est un bon exemple. Les valeurs négatives peuvent être remplies en supprimant le tarif zéro sur les déchets dangereux importés. Les changements majeurs doivent être introduits progressivement afin que non seulement notre secteur mais aussi l’ensemble de l’industrie et de la société puissent s’adapter (leave no one behind). 
  • Simplifier les procédures de permis afin que nous puissions installer plus de capacités pour recycler encore plus de matériaux et ainsi produire davantage de biogaz et de biovapeur.  

En outre, nous soutenons pleinement la demande d’initiatives intersectorielles telles que l’assouplissement du chômage temporaire et la maîtrise des coûts salariaux pour faire face à la crise énergétique.

Cette crise énergétique ne doit pas nous faire oublier que pour parvenir à une économie circulaire, nous devons également appliquer l’échelle de Lansink dès maintenant. Concrètement, cela signifie que les matériaux sont d’abord utilisés pour le recyclage et seulement lorsque le recyclage n’est pas (ou plus) possible, pour la valorisation énergétique.

Plus d’informations

Vous souhaitez en savoir plus sur notre point de vue sur des dossiers spécifiques, tels que le contenu recyclé, l’EVOA et la politique fiscale ? Vous pouvez trouver nos documents de position sur denuo.be/fr/positions.

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