Le top et le flop dans chaque maillon de l’économie circulaire

Dans une économie circulaire, le recyclage occupe une place centrale, afin que les produits (et leurs composants) aient toujours une utilité. Ce n’est possible que si la réutilisation fait l’objet d’une réflexion à différents moments du cycle de vie d’un produit. On trouve en Belgique un grand nombre de bons exemples de circularité : des concepteurs de produits qui s’intéressent à l’écoconception, des entreprises qui fabriquent des produits avec des matériaux recyclés, des initiatives qui encouragent la collecte sélective de différents types de déchets… Mais pour chacun de ces bons exemples, on trouve aussi de nombreux exemples d’échecs. À l’échelle mondiale, des milliards de tonnes de nouveaux produits qui ne sont pas recyclables, qui ne font pas appel à des matériaux sélectifs, qui ne font pas l’objet d’une collecte sélective, continuent d’arriver sur le marché chaque année… Cette section présente quelques belles réalisations pour chaque maillon de l’économie circulaire, ainsi que quelques défis, ou en d’autres termes : le top et le flop.

Les produits qui ne sont pas recyclables aujourd’hui le seront peut-être demain. En les stockant dans des décharges, ils ne sont pas perdus et pourront éventuellement servir plus tard de matières premières pour de nouveaux produits. De plus, les gaz qui se développent dans les décharges peuvent être convertis en énergie.

Certaines entreprises et certains particuliers choisissent encore de brûler eux-mêmes leurs déchets. C’est non seulement dangereux et malsain, mais également inefficace. En effet, cela prive les déchets de leur utilité en tant que matière première ou source d’énergie.