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La seule solution 100% circulaire pour le plâtre
Sur le site de Kallo, les visiteurs peuvent voir de leurs propres yeux comment les déchets de plâtre sont retraités en plâtre et sortent une demi-heure plus tard un peu plus loin de la chaîne de production sous la forme d’une nouvelle plaque de plâtre.

La seule solution 100% circulaire pour le plâtre

Nous nous dirigeons tous vers une société circulaire dans laquelle les produits peuvent être recyclés en matières premières pour ces mêmes produits. Mais pour certains flux de matières, ces solutions existent déjà aujourd’hui. New West Gypsum Recycling réalise au départ de Kallo et de Cologne un circuit fermé à 100% pour le plâtre. L’exemple parfait du recyclage infini.

Aujourd’hui, environ 35 % du marché des déchets de plâtre disparaissent encore dans des solutions non durables. C’est trop, car en réalité le cycle du plâtre peut être complètement fermé aujourd’hui. « Ici, à Kallo et à Cologne, nous transformons les déchets de plâtre en nouveau plâtre. Au lieu de les évacuer ou de les utiliser dans des applications de moindre qualité, telles que les matériaux de remplissage pour l’industrie du ciment ou les amende­ments pour l’agriculture, nous les trans­formons en matière première pour de nouvelles plaques de plâtre sans en compromettre la qualité. Nous pouvons donc répéter ce processus à l’infini et offrir une solution 100% circulaire. C’est ce que devrait être le recyclage. Et cela ne peut que profiter à notre société et à notre planète », déclare Maarten Hendriks, directeur de New West Gypsum Recycling.

En Belgique, quelque 80 000 tonnes de déchets de plâtre sont rejetées chaque année. Aujourd’hui, seules 50 000 tonnes trouvent leur chemin vers Kallo, le reste disparaissant dans des applications de moindre qualité.

Cradle-to-cradle en moins d’une heure

Le siège de la société à Kallo est situé sur le site du producteur de plaques de plâtre Gyproc. On parle d’une chaîne intégrée. Hendriks : « La meilleure façon de convaincre les gens de travailler avec nous est de les inviter ici. Ils peuvent alors voir de leurs propres yeux comment les déchets de plâtre sont transformés en plâtre dans nos installations et, une demi-heure plus tard, sortent plus loin de la chaîne de production sous la forme d’une nouvelle plaque de plâtre. Cela rend le « cradle-to-cradle » vraiment tangible. » Cela doit encourager les entreprises de construction et de démolition ou les intercommunales visiteuses à livrer leurs déchets de plâtre sous une forme propre et exploitable, la condition la plus importante pour obtenir une qualité élevée équivalente. La présence d’Ytong, par exemple, est pernicieuse. « En principe, chaque entreprise peut et doit même collecter de manière sélective. Mais lorsqu’ils voient la différence que peut faire la réalisation d’un produit 100% circulaire dans notre production, vous obtenez en retour un plus grand engagement à éliminer les plus gros polluants. « 

100% durable et aussi bon marché

En Belgique, quelque 80 000 tonnes de déchets de plâtre sont rejetées chaque année. Aujourd’hui, seulement 50 000 sont acheminées vers Kallo. Une grande partie disparaît aux Pays-Bas comme application agricole ou dans l’industrie du ciment en Wallonie. « Nous pouvons néanmoins fonctionner à pleine capacité en important égale­ment des déchets de plâtre de l’étranger. Mais en fait, il est dommage de laisser se perdre une matière première précieuse, alors qu’il est possible de la transformer 100% durable et tout aussi bon marché. Et sans tous ces kilomètres de transport. Alors pourquoi ne pas opter pour la solution qui est la meilleure pour notre avenir ? L’ignorance et les habitudes ancrées jouent un rôle important à cet égard, selon M. Hendriks. « Les prescripteurs des Intercommunales, par exemple, ne savent pas toujours qu’il existe une solution circulaire pour le plâtre. S’ils stipulaient dans leurs appels d’offres que les déchets de plâtre doivent être recyclés de manière durable, cela ferait déjà une grande différence. Nous devons égale­ment sensi­biliser davantage les consom­mateurs. Si vous collectez séparé­ment Ytong et le plâtre dans un parc de recyclage, vous envoyez le bon signal. L’environne­ment passe alors en premier », conclut M. Hendriks.  

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