La réalité des chiffres

Mesurer, c’est savoir, dit le cliché. Dans chaque édition de 2020, RecyclePro fournit dès lors des chiffres sur le secteur des déchets. C’est à vous d’en tirer des enseignements susceptibles d’optimiser votre processus de production ou d’augmenter votre rendement. L’Europe a l’ambition de réduire la quantité de déchets résiduels. Mais que révèlent réellement nos chiffres relatifs aux déchets ménagers ?

En 2019, un total de 3,2 millions de tonnes de déchets ménagers a été collecté en Région flamande. Il ne s’agit pas seulement de déchets résiduels. Cela comprend toutes les fractions collectées auprès des ménages. Du reste, les déchets collectés sélectivement représentent près de 70% des déchets ménagers. Ces chiffres restent stables pour l’instant. La baisse apparue entre 2008 et 2015, du fait de la diminution des déchets collectés sélectivement et de la baisse des déchets résiduels, ne s’est pas poursuivie. Cependant, la quantité d’ordures ménagères résiduelles a continué à diminuer ces dernières années: de 979.510 tonnes en 2015 à 950.985 tonnes. Depuis 2015, la baisse des flux de papier et de carton ainsi que de déchets de construction et de démolition a été compensée par une augmentation des déchets de bois. La quantité de PMD et de déchets esquisse également une tendance à la hausse.

En 2019, une moyenne de 477 kg de déchets ménagers (334 kg de déchets collectés sélectivement, 143 kg de déchets résiduels) a été collectée par habitant. Cette quantité a diminué de 44,5 kg entre 2013 et 2019. Les deux fractions ont également diminué, respectivement de 29,5 kg par habitant (déchets collectés sélectivement) et de 15 kg par habitant (déchets résiduels). En 2019, 66 % de la quantité totale de déchets ménagers ont été acheminés vers une installation de récupération des matériaux: 44 % ont rejoint le recyclage et 22 % le compostage ou la fermentation. Par ailleurs, 29% ont été incinérés avec récupération d’énergie et 2,2% ont été mis en décharge. En outre, 2,4 % des déchets ménagers ont pris le chemin d’une usine de séparation mécanique-biologique et 0,3 % des petits déchets dangereux (PDD) ont subi un autre prétraitement avant d’être recyclés, mis en décharge ou incinérés.